Notre recherche

Le champ de recherche du laboratoire Plasticité du Cerveau est l’étude des mécanismes moléculaires, cellulaires, anatomiques et comportementaux de la neuroplasticité. Cette thématique est abordée par une approche multidisciplinaire intégrée, alliant la génétique, la biologie moléculaire et cellulaire, l’étude des réseaux neuronaux, l’imagerie cérébrale, les études physiologiques et comportementales.

Ce laboratoire réunit des chercheurs intéressés à comprendre le fonctionnement du cerveau à des échelles différentes, afin de développer des collaborations et des synergies. Des modèles biologiques complémentaires y sont étudiés, à savoir le cerveau de la drosophile (équipes de Thomas Preat & Pierre-Yves Plaçais, de Serge Birman et de Raouf Issa), le cerveau des mammifères (équipes de Karim Benchenane , Gisella Vetere et de Philippe Faure & Alexandre Mourot), et le cerveau humain.

La situation unique du laboratoire Plasticité du Cerveau, au sein de l’ESPCI Paris, permet de développer des passerelles inhabituelles et fructueuses entre la neurobiologie et la physique.

A la lumière et en continuité de ces travaux fondamentaux, les études abordées comprennent, de façon concrète ou potentielle, des applications à la pathologie cérébrale humaine. Nous nous intéressons aux maladies psychiatriques (dépression, addictions, stress) (équipe de Karim Benchenane et de Philippe Faure & Alexandre Mourot), à la compréhension des mécanismes neuronaux impliqués dans la physiologie du sommeil (équipe de Karim Benchenane), à l’étude des codes neuronaux et à la plasticité cérébrale sous-jacente aux processus de la mémoire (équipe de Gisella Vetere) et de l’apprentissage par renforcement (équipe de Philippe Faure & Alexandre Mourot), aux mécanismes moléculaires mis en jeu dans la maladie de Parkinson (équipe de Serge Birman), la maladie d’Alzheimer (équipes de Thomas Preat & Pierre-Yves Plaçais) et les maladies affectant les fonctions motrices sur des modèles génétiques chez la drosophile (équipe de Raouf Issa). Le caractère appliqué de ces travaux, en particulier en physique et en neuropathologie, laisse présager qu’ils pourront déboucher sur des valorisations au niveau industriel.


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